Collège Le Sourdy

Collège – Lucon

Vendée
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Le projet a consisté en une réalisation d’une fiction écrite et dessinée à partir d’un objet archéologique dans le cadre du cours de français avec le concours de la documentaliste et mis en images pendant le cours d’art plastiques

Les objectifs sont de croiser les regards sur un objet et de mettre en évidence que la fiction est moyen de renseigner sur le réel.

Discours scientifique

Dans un premier temps, il y a une présentation par une médiatrice culturelle d’un objet archéologique (un vase ornementé retrouvé dans un sarcophage qui était dans un champ situé dans le Sud-Vendée) datant de l’Antiquité, appartenant aux collections permanentes du musée de Fontenay-le-Comte.

Ecriture de la fiction

La deuxième phase du projet est l’écriture de la fiction par les 6éme G3 à partir des éléments recueillis pendant la phase de documentation (croquis, notes) dans le cadre du cours de français.

L’illustration du texte

Le troisième temps est l’intervention de Fred Sochard qui effectue un travail d’illustration pendant le cours d’arts plastiques. L’illustrateur dessine un chemin de fer pour montrer comment s’organise une illustration. Les illustrations sont réalisées avec la technique des papiers découpés. Les créations imaginées par les élèves viennent enrichir le texte et apportent également une grille de lecture et d’analyse pour appréhender les fonctions sociales de l’objet archéologique, point de départ de la fiction.

Le livre: une oeuvre collective

Dans un premier temps, le prêt de l’exposition de Canopée intitulé: Comment fait-on les livres ? structure la réflexion de l’élève sur le livre comme oeuvre collective. Ensuite, la présentation d’Amélie Léveillé, éditrice aux Editions Elan Vert met en évidence la confrontation de différents points de vue de différents professionnels de la culture, le croisement des regards sur un même objet d’étude et amène l’élève à comprendre la complexité d’un produit culturel.


Ce dispositif a élargi le regard de l’élève sur la fiction : désormais ce dernier est capable d’envisager une fiction comme un objet imaginaire qui transmet des idées sur le monde, des repères chronologiques, instruit et incite à réfléchir.